48 figures d’Israël qui changent la donne (et le monde)

48 figures d’Israël qui changent la donne (et le monde)

À l’occasion du 75e anniversaire de l’Indépendance d’Israël, nous vous présentons 48 visages, 48 Israéliens et Israéliennes – ou des personnes vivant en Israël-, qui par leur travail contribuent à changer les choses : environnement, tissu social, innovation, humanitaire, santé, arts, influençeurs….48 personnalités qui font avancer le monde dans le bon sens, du local à l’international.

Librement inspiré de Israel21C « The 48 »

Renana Krebs

Renana Krebs ©Photo by Marc Maria

Renana Krebs

Les algues, ce n’est pas que pour les sushis !

Les textiles sont partout : vêtements, literie, sièges de voiture, de train, d’avion etc. Mais l’industrie textile est très polluante. Renana Krebs, cofondatrice et PDG d’Algaeing, dirige une entreprise d’innovation textile axée sur la durabilité dans la mode : ses tissus et teintures textiles à base d’algues détoxifient l’industrie textile, aussi bien pour les employés de l’usine que pour les utilisateurs finaux.

« Je crois en un avenir où les rivières ne seront pas teintes avec les couleurs de la saison prochaine. »

Le co-fondateur d’Algaeing, Oded Krebs, est un biologiste, botaniste et agronome avec plus de 40 ans d’expérience, qui se trouve être aussi le père de Renana.

Algaeing a reçu de nombreux prix et distinctions internationaux. « Nous créons des emplois et construisons des usines partout au pays. Et nous sommes en constante R&D pour développer des biomatériaux qui changent la donne. » Les opportunités à long terme sont presque infinies. La détoxification de l’industrie textile n’en est qu’au début.

 

 

Tareq Abu Hamed

Tareq Abu Hamed ©Photo courtesy of Arava Institute

Tareq Abu Hamed

Diplomate de l’environnement

Motivé par le changement climatique, Abu Hamed, directeur de l’Institut Arava d’études environnementales (Ketura, Neguev) considère que cette menace est en même temps une opportunité de coopération au niveau régional et international : travailler sur le développement durable au niveau de l’environnement et du climat, mais aussi au niveau du conflit entre Israël et ses voisins en créant des partenariats et des coopérations.

« Nous utilisons ce que nous appelons la diplomatie environnementale pour faire face aux défis environnementaux en période de conflit, en utilisant ces problématiques comme un outil diplomatique pour renforcer la compréhension et la confiance.

 » Créer un avenir durable dans cette région, afin de parvenir à la paix, c’est faisable ! « 

 

 

Inna Braverman

Inna Braverman © Photo courtesy of Sustainable Markets Initiative

Inna Braverman

Surfer sur l’énergie des vagues

Braverman a vécu,bébé, la tragédie de l’explosion de Tchernobyl. Elle a fait un arrêt respiratoire et a connu la mort clinique. Sa mère, infirmière, l’a sauvée grâce au bouche-à-bouche. Sa vie ayant failli être supprimée par un moyen dangereux de produire de l’électricité, elle consacre aujourd’hui son talent au développement d’une source d’énergie sûre, propre et durable pour notre planète. : l’énergie des vagues.

Elle a fondé et dirige en Israël Eco Wave Power, et vient de finaliser la construction de la première et unique usine pilote d’énergie houlomotrice connectée au réseau en Israël, dans le port de Jaffa.

« La passion est la plus grande source d’énergie renouvelable – encore plus forte que la puissance des vagues » !

PS : Selon les Nations Unies, 60 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont causées par la production d’électricité. Le Conseil mondial de l’énergie estime que l’énergie des vagues peut fournir DEUX FOIS la quantité d’électricité que le monde produit aujourd’hui.

 

 

Uri Jeremias

Uri Jeremias ©Photo by Sarit Goffen

Uri Jeremias

Une volonté qui résiste à l’épreuve du feu

Ce restaurateur avait un hôtel et un restaurant à Akko (Saint-Jean d’Acre), Efendi, qui après avoir subi les effets néfastes du confinement lié au Covid-19, ont été entièrement détruits suit à un incendie volontaire lors des émeutes de 2021. Mais il en faut plus pour décourager Uri Jeremias, 79 ans. Il a tout reconstruit, a conservé son personnel juif et arabe, ainsi que ses liens étroits avec ses employés et les communautés environnantes.

« Le respect est l’outil le plus puissant »

« Notre avenir dépend de notre capacité à enseigner et à mettre en œuvre à la fois la tolérance et le respect des idées différentes. Si nous voulons empêcher la poursuite de la violence et de la guerre dont nous sommes témoins aujourd’hui, nous devons continuer à promouvoir la compréhension mutuelle tout en condamnant le radicalisme. C’est mon espoir pour l’avenir. En fin de compte, le respect est l’outil le plus puissant pour lier les gens en ouvrant leurs oreilles et leur cœur. »

 

Nirit Takele

Nirit Takele ©Photo by Yigal PardoNirit Takele

Nirit Takale

Un melting-pot à elle seule

Les grandes peintures colorées de Nirit Takale sont exposées dans des galeries et des musées du monde entier. « Tout en trouvant ma voix en tant qu’artiste et en faisant partie de la communauté Beta Israel (la communauté juive éthiopienne) dans la société israélienne en tant que femme à la peau foncée exposant dans le monde entier, le plus grand défi que j’ai dû surmonter était la façon dont les médias et les magazines d’art me décrivaient. J’ai dû apprendre à « lâcher prise » en moi.

« artiste israélienne, artiste juive éthiopienne, artiste juive noire, artiste africaine. Ironie du sort, seul le titre artiste me convient parfaitement. »

Je me suis rendu compte que je portais plusieurs identités : artiste israélienne, artiste juive éthiopienne, artiste juive noire, artiste africaine. Ironie du sort, seul le titre artiste me convient parfaitement. Sinon, la définition change en fonction de la couleur politique et de la communauté locale que je rencontre. »

 

Yotam Polizer

Yotam Polizer ©Photo courtesy of IsraAID

Yotam Polizer

Relever ceux qui tombent

Le PDG de l’ONG IsraAID, dirige des missions de secours d’urgence et de reconstruction suite à des catastrophes. Au fil des ans, il a aidé des centaines de milliers de personnes non seulement à survivre à des situations dévastatrices, mais aussi à trouver la force de reconstruire leur vie : le Japon après le tsunami, la Sierra Leone lors de l’épidémie d’Ebola, le Népal après le tremblement de terre et, plus récemment, l’évacuation des militants des droits de l’homme d’Afghanistan.

« L’impact de notre travail touche des millions de personnes vulnérables dans le monde entier. »

« Nous continuerons d’être là, d’abord sur le terrain, chaque fois qu’une crise survient, qu’elle soit liée au climat ou à un conflit. Plus important encore, nous travaillerons côte à côte avec ces communautés et les soutiendrons dans leur long cheminement vers le rétablissement et la résilience. »

 

Beatie Deutsch, marathonienne israélienne

Beatie Deutsch ©Photo by Sara Fefer

Beatie Deutsch

Courir après ses rêves (mais le plus vite possible)

C’est la première athlète de haut niveau et juive orthodoxe. Beatie Deutsch n’a commencé à courir qu’à 26 ans. Aujourd’hui, cette mère de cinq enfants est quadruple championne nationale de marathon, championne de semi-marathon et s’entraîne pour les Jeux olympiques de 2024.

« J’utilise mon succès pour inspirer les femmes à poursuivre leurs objectifs et leurs rêves et j’ai aidé de nombreuses mères à élever des familles tout en poursuivant leurs passions. J’ai grandi dans une communauté qui ne valorisait pas le sport et n’avait pas beaucoup d’options ou de débouchés pour les filles religieuses. J’ai déjà vu des changements et j’espère que nous pourrons continuer à progresser.

« J’ai appris à surmonter les déceptions et à utiliser les revers pour revenir encore plus forte. »

« J’ai rencontré de nombreux défis : j’ai raté deux fois les championnats du monde, ainsi que les Jeux olympiques, parce qu’ils tombaient un jour de Shabbat. Puis, lors des premiers championnats du monde auxquels j’ai pu participer, je me suis blessé. J’ai appris à surmonter les déceptions et à utiliser les revers pour revenir encore plus forte. »

 

Prof. Yaakov Nahmias

Prof. Yaakov Nahmias ©Photo courtesy of Believer Meats

Yaakov Nahmias

De la viande sans se laisser abattre

Yaakov Nahmias a créé Believer Meats, une startup qui développe une technologie de culture des cellules animales dans des cuves de fermentation pour faire de la viande réelle : plus d’animaux abattus, réduction drastique des dommages environnementaux, sécurité alimentaire sont à la clé.

« La technologie que nous avons développée à Jérusalem et Rehovot nous permet de fabriquer la même viande, avec 98 % d’eau en moins et 95 % de terres en moins que l’agriculture traditionnelle ».

Cela signifie que des pays comme Israël, l’Angleterre et la Chine pourraient devenir autosuffisants pour la production de viande. Cela signifierait que nous pouvons continuer à produire de la viande dans l’ouest des États-Unis et en Chine, même si les fleuves Colorado et Yangtze s’assèchent. Cela libérerait également d’énormes étendues de terres qui pourraient être reboisées pour rendre le monde entier neutre en carbone au cours de la prochaine décennie. »

 

Prof. Michal Schwartz

Prof. Michal Schwartz ©Photo courtesy of Weizmann Institute

Michal Schwartz

La défense du cerveau

Professeur de renommée mondiale, les recherches de Michal Schwartz sur l’immunologie et les neurosciences ont brisé les hypothèses scientifiques antérieures sur la relation du cerveau avec le système immunitaire et l’ont amenée à développer ce qui pourrait être un traitement révolutionnaire pour la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence.

« J’ai défié ce dogme et démontré dans une série de publications, à partir de 1998, que le cerveau a besoin de l’aide du système immunitaire pour son maintien, son fonctionnement et sa réparation dans la santé, le vieillissement et la maladie. »

« Avant mes études, on croyait que le cerveau, contrairement à la plupart des autres tissus du corps, ne pouvait pas être soutenu par le système immunitaire. Cela a entravé la compréhension du cerveau et la recherche de remèdes pour ses maladies. J’ai défié ce dogme et démontré dans une série de publications, à partir de 1998, que le cerveau a besoin de l’aide du système immunitaire pour son maintien, son fonctionnement et sa réparation dans la santé, le vieillissement et la maladie.

De plus, nous avons démontré que le vieillissement du système immunitaire a un impact sur le cerveau, ce qui nous a amenés, ainsi que d’autres, à exploiter le système immunitaire pour lutter contre les lésions cérébrales aiguës, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies neurodégénératives chroniques.

Sur la base de la propriété intellectuelle issue de mes recherches à l‘Institut Weizmann, la société biopharmaceutique ImmunoBrain Checkpoint développe un traitement d’immunothérapie unique en son genre pour la maladie d’Alzheimer, actuellement en cours d’essais cliniques en Israël et en Europe. Une piste également pour la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA), la maladie de Huntington et la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ). »

 

Moran Cerf

Moran Cerf ©Photo by Rubin

Prof. Moran Cerf

Comment ne pas faire sauter la planète (trop vite)

Le neuroscientifique Moran Cerf aime partager ses connaissances et ses recherches avec le public, et il détient actuellement le record du plus grand nombre de conférences TED/TEDx (12).

« La science rassemble les connaissances plus rapidement que la société ne rassemble la sagesse. »

« Je suis actuellement impliqué dans un grand projet qui tente de tirer parti de notre compréhension du cerveau pour aider les dirigeants à prendre de meilleures décisions dans les moments critiques – en particulier concernant le protocole de décision de lancement nucléaire. J’espère que cela se traduira par un monde plus sûr et moins sujet aux erreurs dévastatrices. J’espère toujours (peut-être naïvement) que nous pourrons répondre à certaines de ces grandes questions auxquelles j’ai entrepris de répondre en tant que scientifique : qu’est-ce que la conscience ? Comment l’univers a-t-il commencé ? Avons-nous le libre arbitre ?

 

 

Fahima Atawna

Fahima Atawna ©Photo by Helen Avitan

Fahima Atawna

Les Bédouins qui n’élevaient pas de chameaux (mais font de la high-tech)

La directrice de l’association Siraj développe des programmes afin de donner aux jeunes Bédouins les moyens de poursuivre des carrières dans la haute technologie. « En mettant en valeur le talent et le potentiel de la jeunesse bédouine, nous contribuons à changer les perceptions et les attitudes envers la communauté bédouine en Israël. »

 » En mettant en valeur le talent et le potentiel de la jeunesse bédouine, nous contribuons à changer la façon dont la communauté bédouine est perçue en Israël. »

Je suis également inspirée par les personnes – bédouines et non bédouines – qui m’ont soutenu et encadré tout au long de ma carrière et m’ont encouragé à poursuivre mes objectifs et à croire en moi.

 

 

 

Ari Leon Fruchter

Ari Leon Fruchter © Photo de Ari Gottesmann – Nomadigo

Ari Leon Fruchter

La mer Morte ne le sera pas

C’est l’une des merveilles naturelles de la terre, mais le niveau de la mer Morte se réduit d’année en année. Fruchter a cofondé le Dead Sea Revival Project et collecte actuellement des fonds pour un musée de la mer Morte dans la ville voisine d’Arad, de façon à transformer la ville par l’architecture et l’art immersif.

« J’ai récemment quitté la haute technologie pour concentrer toute mon attention sur la philanthropie sociale à travers le Dead Sea Revival Project. Je prévois de déménager au kibboutz Kalia cette année pour lancer des excursions éducatives en bateau sur la mer Morte. »

Son installation artistique avec Spencer Tunick a été vue par plus de 500 millions de personnes à travers divers médias. L’idée derrière tout cela est bien de sauver de s’unir pour sauver la mer Morte.

 

 

Anai Green

Anai Green ©Photo courtesy of LumiWeave

Anai Green

Anai vous fait de l’ombre. Oui, mais de l’ombre durable…

Designer industriel et de produits, Anai Green a cofondé LumiWeave et fournit une technologie qui fait de l’ombre le jour et un éclairage la nuit, le tout en réduisant les émissions de combustibles fossiles et la pollution lumineuse. Elle a remporté le Women4Climate Tech Challenge en 2020. Le chemin n’a pas été facile, mais

« une fois que j’ai décidé de quelque chose, je n’abandonne pas jusqu’à ce qu’il se matérialise. »

Son procédé : un tissu léger (le premier au monde du genre) qui récupère l’énergie solaire et restitue un éclairage écologique, autonome et sans fil électrique. Bref, un tissu révolutionnaire.

Ce mode d’éclairage et d’ombrage résout à la fois les îlots de chaleur en ville et les problèmes de sécurité dans les zones sombres.

 

 

 

Najeeb Ayoub & Larisa Adamyan

Najeeb Ayoub & Larisa Adamyan ©Photo courtesy of ThermoMind

Najeeb Ayoub & Dr Larisa Adamyan

Malmener le cancer, pas le sein

Les co-fondateurs de ThermoMind ont révolutionné le dépistage du cancer du sein grâce à l’introduction d’une nouvelle modalité non invasive et sans rayonnement, basée sur la thermographie dynamique améliorée par l’IA.

Leur approche innovante ouvre non seulement la voie à un dépistage et à un diagnostic plus efficaces du cancer du sein, mais présente également des opportunités d’utiliser l’imagerie thermique dans la détection et le diagnostic d’autres maladies.

« L’objectif principal de cette technologie innovante sera centré sur les patients, dans le but ultime d’améliorer la santé et le bien-être des individus. »

Leur recherche a remporté une subvention Horizon de 11,5 millions d’euros de la Commission européenne.

 

 

Dr. Abdulla Watad,professeur de médecine au centre médical Sheba (Israël)

Dr. Abdulla Watad ©Photo courtesy of Sheba Medical Center

Dr. Abdulla Watad

Le plus jeune (et le plus mignon?) professeur de médecine en Israël

Médecin et chercheur, Abdulla Watad, a été nommé professeur titulaire à la Faculté de médecine de l’Université de Tel-Aviv à l’âge de 35 ans, ce qui fait de lui le plus jeune professeur d’Israël. Rhumatologue senior et directeur adjoint du service de médecine interne au centre médical Sheba à Ramat Gan, il fait des recherches sur les maladies auto-immunes et est co-auteur de plus de 200 publications scientifiques.

« Chaque jour, quand je sauve une vie ou améliore la qualité de vie d’une personne, j’ai le sentiment d’avoir fait quelque chose d’important et de significatif. Cela ne change peut-être pas le monde, mais cela change certainement la vie. »

En savoir plus sur le Centre Medical Sheba

 

 

Dot Lung

Dot Lung

Dot Lung

La dragonne des réseaux sociaux

Elle se surnomme Dame Dragon : Dot signifie Dorothy et Lung signifie « Dragon » en mandarin. Dot Lung travaille sur les réseaux sociaux pour de nombreuses marques. Née aux États-Unis d’une mère chinoise, elle s’est établie en Israël depuis 3 ans, et fait les démarches pour obtenir la nationalité israélienne (« cela prend beaucoup de temps pour les étrangers qui ne sont pas juifs »).

« Étrangement, me sentir comme une minorité toute ma vie m’a donné la force de m’épanouir à Tel-Aviv ces trois dernières années. »

« Je ne sais pas si je suis venue en Israël pour changer le monde ou pour connecter le monde d’une manière ou d’une autre. Ayant grandi en Amérique, je n’ai vu que de mauvaises nouvelles sur le Moyen-Orient et les conflits en Israël. Alors, quand l’occasion s’est présentée, j’ai décidé de voir par moi-même à quoi ça ressemblait vraiment. »

 

 

Prof. Oded Shoseyov

Prof. Oded Shoseyov ©Photo by Smadar Kafri

Oded Shoseyov

On ne se plante pas avec les plantes

Avec 45 brevets et plus d’une douzaine d’entreprises basées sur sa science, le professeur Oded Shoseyov est un serial-inventeur. Il fait des plantes de nouveaux matériaux super performants qui peuvent être utilisés pour tout, de la greffe d’organes à la viande de culture ou aux médicaments pour la polyarthrite rhumatismale.

Avec son laboratoire à l’Université hébraïque de Jérusalem, et en association avec des entrepreneurs talentueux, des fonds de capital-risque et l’Autorité israélienne de l’innovation, il convertit les plantes en plateformes de production durable de biomatériaux — tels que le collagène humain pour l’impression de tissus et d’organes destinés à la transplantation (CollPlant), les médicaments biologiques (comme pour la polyarthrite rhumatismale) et les facteurs de croissance pour l’industrie de la viande cultivée (Biobetter), les bactéries probiotiques pour soutenir la santé du microbiote gastro-intestinal (Wonder Veggies) et les protéines et graisses laitières sans vaches (Miruku).

« Les plantes consomment du dioxyde de carbone et produisent de l’oxygène, elles sont évolutives et surtout, durables. Notre travail peut nous sauver de la crise climatique. »

 

 

Siva Yaari

Siva Yaari © Photo courtesy of iA

Sivan Yaari

L’eau et l’électricité, facteurs d’émancipation en Afrique

Sivan Yaari a fondé Innovation Africa (iA), une organisation à but non lucratif qui fait don de technologies solaires, hydrauliques et agricoles israéliennes aux écoles et aux centres médicaux, pour fournir de l’eau et de l’énergie solaire sûres et propres à plus de 4,2 millions de personnes dans les communautés rurales de 10 pays africains.

« Je suis surtout motivée par les sourires sur les visages des mères lorsqu’elles ouvrent les robinets d’eau potable, et les visages des enfants lorsqu’ils allument une lumière pour la première fois. »

Au cours des quatre prochaines années, nous visons la réalisation de 1200 projets solaires et hydrauliques supplémentaires qui auront un impact sur 10 millions de personnes en Afrique.

 

 

Naftali Aklum

Naftali Aklum

Naftali Aklum

Gardiens des trésors éthiopiens

Il est le co-fondateur de Yerus Project à Beersheva, dont l’objectif est de permettre à la communauté éthiopienne d’Israël de partager son histoire et ses trésors culturels uniques, d’aider à l’émancipation de cette communauté, et de contribuer à une société israélienne plurielle qui considère sa diversité comme une source de force.

Naftali Aklum a développé une expérience éducative d’une journée pour les touristes qui se concentre sur l’histoire, la culture et les traditions de la communauté juive éthiopienne.

« L’exode des Juifs éthiopiens vers Israël est l’un des événements les plus émouvants de l’histoire juive. »

 

 

 

 

Rachel Wagner Rosenzweig

Rachel Wagner Rosenzweig ©Photo by Yitz Woolf

Rachel Wagner Rosenzweig

Super women

Cette PDG de 32 ans et fondatrice de FemForward brise le plafond de verre avec un programme unique qui fournit aux jeunes femmes dans les métiers de la haute technologie les outils, le réseau et le mentorat pour gravir avec succès les échelons de l’entreprise. Le programme peut être reproduit dans n’importe quel pays pour résoudre ce problème qui touche presque toutes les professions.

« Nous avons déjà complété quatre cohortes avec plus de 100 diplômés de la société israélienne. Nous avons une moyenne de 50 % de femmes recevant une augmentation de salaire et/ou une promotion immédiatement après le programme de trois mois. »

FemForward va commencer un programme en mai aux femmes des pays des accords d’Abraham – Bahreïn, Israël, le Maroc et les EAU.

 

 

Ari Gargir

Ari Gargir

Ari Gargir

Plus de sang d’encre pour les pénuries de sang

Ce microbiologiste a fondé la startup RedC Biotech qui s’attaque aux pénuries mondiales de sang grâce à une technologie innovante créant des globules rouges universels sans donneurs.

Dans les régions à faible revenu, il y a des pénuries chroniques d’approvisionnement en sang, et beaucoup souffrent ou meurent d’un approvisionnement en sang inadéquat ou insuffisant. Des pénuries de sang se produisent de temps à autre en Israël et dans les pays à revenu élevé.

ll y a de nombreux défis technologiques et financiers, réglementaires et commerciaux sur ce chemin, mais ce qui est encourageant, c’est que sa startup a remporté la première place du concours Startup of Israel en 2020 et les Aviram Foundation Tech for Humanity Awards en 2022

« J’envisage un avenir dans lequel nous apprenons à utiliser la technologie pour le bien. »

 

 

Eilat Lieber

Eilat Lieber ©Yuval Yosef

Eilat Lieber

Muséologue futuriste

La directrice du musée de la Tour de David (Jérusalem) est une diplômée de l’Académie Bezalel d’art et de design (les Beaux-Arts israéliens). Elle a transformé le musée de la Tour de David depuis qu’elle en est directrice en 2012 : d’une ancienne citadelle totalement inaccessible, elle en a fait un musée accessible, moderne, magnifique, tout en permettant l’expression contemporaine de l’art et du design à travers des expositions dynamiques, une programmation créative et un laboratoire d’innovations. Le mariage du très ancien et du nouveau.

« Comment parler de Jérusalem, dont l’histoire couvre 4 000 ans et dont l’essence est si précieuse pour tant de personnes dans le monde ? »

 

 

 

Hen Mazzig

Hen Mazzig

Hen Mazzig

Expert de l’anti-haine : l’éducation contre les slogans

Ecrivain et conférencier, Hen Mazzig est à 400 % investi dans la lutte contre les discours de haines anti-juives et antisionistes en ligne. C’est un expert qui intervient notamment dans le cadre du Tel Aviv Institute, un organisme qui lutte contre toutes les formes d’antisémitisme.

« Certaines des plus grandes voix anti-israéliennes sur internet ont plus d’adeptes qu’il n’y a de Juifs dans le monde ».

Mazzig travaille à son échelle pour que des discussions nuancées sur Israël viennent remplacer les slogans. « Il est important que les gens comprennent que le peuple juif vivait au Moyen-Orient et en Israël bien avant l’indépendance en 1948. Nous étions apatrides et sans souveraineté et nous avons récupéré notre patrie et l’avons développée pour en faire ce qu’elle est aujourd’hui : un refuge pour tous les Juifs, afin que lorsqu’un autre pays se retourne contre nous, nous ayons un endroit où nous réfugier. »

 

 

Galit Nimrod

Galit Nimrod

Prof. Galit Nimrod

La reine du bien vieillir (et du multi-disciplinaire)

Professeur au département d’études en communication, la professeure Nimrod a eu du mal à trouver une chaire : « ma recherche interdisciplinaire combine des connaissances et des méthodes issues de domaines tels que la sociologie, la psychologie, la gérontologie, la communication, les études culturelles, le travail social, les sciences de la santé et l’ingénierie informatique et robotique. J’étais donc un «non-mainstream» absolu et j’ai eu du mal à trouver un foyer universitaire. J’ai eu la chance d’obtenir un poste à l’Université Ben Gourion du Néguev, qui non seulement accepte ce type de recherche, mais aussi l’approuve. »

« Au fond, je suis un hippie qui essaie de rendre le monde meilleur. »

Elle travaille sur le vieillissement, ou plutôt le « bien-vieillir », pour lequel elle a écrit plus de 100 articles publiés dans des revues scientifiques et des ouvrages collectifs de premier plan, et présentés dans de nombreuses conférences nationales et internationales. Son but : contribuer à une meilleure qualité de vie pour les personnes âgées.

 

 

Eshchar Ben-Shitrit

Eshchar Ben-Shitrit ©Photo by Yakir Pollak

Eshchar Ben-Shitrit

Imprimer ses steaks 3D

Eshchar Ben-Shitrit a cofondé la start-up de viande végétale Redefine Meat : elle a la texture, la saveur, l’odeur de la viande, mais elle n’a rien d’animal !

« J’ai quitté une carrière réussie pour poursuivre un rêve fou, sans savoir si j’y arriverai réellement. »

Aujourdh’ui, Redifine Meat vend ses produits (13 viandes végétales différentes) dans six pays, y compris des restaurants étoilés Michelin, des chaînes célèbres de restauration de viande, des entreprises de haute technologie et des hôtels. L’impact sur l’environnement : effet positif spectaculaire sur les émissions de CO2, l’utilisation de l’eau et l’utilisation des sols. Et, bien entendu, le bien être animal.

 

 

Dor Chen & Anat Meshulam

Dor Chen & Anat Meshulam

Dor Chen et Anat Meshulam

Les vêtements racontent une histoire

Couple dans le travail et dans la vie, les créateurs Dor Chen et Anat Meshulam ont créé leur marque de mode Holyland Civilians en 2017. Leur collection sont réalisées dans un kibboutz du nord d’Israël où ils vivent avec leurs trois enfants.

« Plutôt que de nous concentrer uniquement sur la création de vêtements de mode, nous racontons une histoire à travers nos créations. »

D’où leur collaboration avec Ata, une marque de vêtements de travail du patrimoine local, remettant au goût du jour des designs historiques ; « Tohu Wa Bohu », une collection inspirée du Livre de la Genèse et des paysages de la Mer Morte ; et « Village Craft », une collaboration avec l’emblématique Maskit Fashion House.

 

 

 

Oshik Efrati

Oshik Efrati © Photo de Dana Friedlander

Oshik Efrati

Et vos déchets valent de l’or

Oshik Efrati est le dirigeant de HomeBiogas. Cette société convertit les déchets organiques en biogaz et en biofertilisant, sur le lieu même où ils sont produits (toilettes à la maison, au restaurant, fermes etc.), réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

« Nous croyons que chaque élément de la vie a une fonction. Plutôt que de voir les déchets comme un problème, nous les voyons comme une opportunité de créer quelque chose qui fait sens. »

En produisant du gaz de cuisson propre, du chauffage de l’eau et de l’engrais organique sur place, les agriculteurs deviennent indépendants avec leur propre engrais organique, les familles profitent de leur propre source d’énergie durable et les entreprises bénéficient de coûts d’exploitation réduits.

Croire en son projet
Au début, nous travaillions principalement avec des pays en développement, où nous remplacions les combustibles polluants par du gaz de cuisine propre. Les investisseurs avaient du mal à imaginer comment notre produit pourrait devenir une solution globale. Mais nous avons réussi à rendre notre produit compact, convivial, sécurisé et accessible, et il se vend aujourd’hui dans plus de 100 pays sur six continents.

 

Prof. Shulamit Levenberg

Prof. Shulamit Levenberg ©Photo by-Revital Tubul

Prof. Shulamit Levenberg

Tout se cultive, tout se répare ?

Leader en ingénierie tissulaire, la prof. Levenberg est une spécialiste des cellules souches et du génie tissulaire, ce qui la mène à intervenir dans des domaines aussi variés que la médecine régénérative, la nutrition – et notamment la viande cultivée-, ou les puces nanolitres. Elle passe du Technion à la startup Aleph Farms (culture de viande) avec autant de facilité qu’elle rafle des prix scientifiques.

« Mes recherches au Technion portent sur la vascularisation des tissus modifiés pour l’implantation, l’amélioration de la survie et de la perfusion des greffons modifiés. Nous avons été les premiers à concevoir des lambeaux de tissus vascularisés et avons récemment développé des systèmes tissulaires uniques à base de cellules souches qui induisent la régénération et la réparation des moelles épinières lésées et des tissus musculaires génétiquement modifiés pour le traitement du diabète de type 2. »

 

 

 

Yoel Har-Even

Yoel Har-Even ©Photo courtesy of Sheba Medical Center

Yoel Har-Even

Résoudre les inégalités en matière de santé

Directeur de la division internationale et du développement des ressources du Centre Médical Sheba, Yoel Har-Even a dirigé l’hôpital de campagne qui a permis de soigner 6000 Ukrainiens sur place.

« Nous avons utilisé des technologies d’intelligence artificielle et de télésanté de pointe. »

« Dans le cadre des efforts continus et de premier plan de Sheba pour aider à mettre en œuvre les accords d’Abraham, j’ai participé à la signature d’accords avec les gouvernements de Dubaï et d’Abu Dhabi aux Émirats arabes unis, ainsi qu’avec les systèmes de santé et les hôpitaux des Émirats arabes unis, de Bahreïn et du Maroc. »

Centre Médical Sheba

 

 

 

Orly Gruper

Orly Gruper

Orly Gruper

Experte en mobilité

Orly Gruper a fondé Women in Mobility pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans le monde de la mobilité intelligente et de l’innovation en général. Elle vient également de cofonder EnergyONAIR, un podcast dont le but est de rendre accessibles au plus grand nombre les connaissances concernant l’énergie et de la mobilité électrique, en décomposant le jargon industriel complexe de ces domaines.

« Ce projet m’a inspiré à soutenir davantage les efforts d’électrification d’Israël. Je travaille actuellement sur une initiative visant à accélérer l’adoption des véhicules électriques. »

Elle conseille l’industrie et les entités gouvernementales dans leur quête d’innovation.

« J’ai conçu des programmes pour aider les municipalités et d’autres organisations à acquérir les outils et les connaissances nécessaires à la mise en œuvre de l’innovation ».

 

 

 

Ravid Kahalani

Ravid Kahalani ©Photo by Zohar Shitrit

Ravid Kahalani

Le blues yéménite

Chanteur et compositeur, Ravid Kahalani est fier de ses racines yéménites qu’il mêle à des rythmes d’Afrique du Nord et de l’Ouest avec son groupe Yemen Blues.

« Mon père est arrivé en Israël en 1949 depuis un village du Yémen appelé Koh’lan, qui nous a donné notre nom de famille. Nous prions et chantons en hébreu et en arabe, mais même en hébreu, ça sonne encore un peu arabe. »

« La musique est ma meilleure façon de communiquer avec le monde. »

Au fil des ans, Yemen Blues a attiré de nombreux auditeurs du monde entier, y compris, bien sûr, des pays arabophones. « Je vois toutes les cultures comme belles. » Le groupe a enregistré deux nouveaux albums hommage, l’un dédié à la poésie du rabbin yéménite Salem Shabazi, et un arrangement de l’intégralité de la prière juive « Hallel ».

 

 

 

Dr. Beverly Goodman

Dr. Beverly Goodman

Dr Beverly Goodman

Géoarchéologue marine au secours des rivages

Géologue, archéologue, et anthropologue, Beverly Goodman, 48 ans, planche sur la protection des gens en cas de catastrophes côtières (comme les tsunamis) et de l’impact potentiellement dévastateur du changement climatique sur nos côtes.

La bientôt directrice scientifique de l’Azrieli Marine Geohazard and Climate Hub (Pôle géorisques marins et climat), qui ouvrira bientôt ses portes à l’Université de Haïfa, a appris que

« les changements les plus spectaculaires viennent de personnes qui n’étaient pas d’accord au départ ».

 

 

 

Matan Choufan

Matan Choufan ©Phot by Micha Loubaton

Matan Choufan

La nourriture est politique

Directeur à Asif, l’Institut culinaire d’Israël, il sensibilise le public au fait que la nourriture n’est pas seulement de la nourriture : elle est politique et elle exprime des valeurs, une identité et un sentiment d’appartenance, c’est pourquoi les gens y réagissent avec tant d’émotivité.

« Notre réalité d’aujourd’hui est compliquée et conflictuelle et, comme le disait ma mère, la nourriture rassemble les gens. La nourriture est notre façon d’apprendre sur l’autre ».

Il donne un aperçu du garde-manger éthiopien, fait connaître la culture palestinienne à travers les différentes cuisines régionales et les ingrédients clés typiques, il préserve les connaissances sur les recettes de cuisine des premières années de l’État.

 

 

 

 

Joanna Landau

Joanna Landau ©Photo by Smadar Kafri

Joanna Landau

Que la force du réseau soit avec Israël

Joanna Landau a créé il y a 13 ans une association, Vibe Israël, dont le concept est d’amener des influenceurs numériques en Israël lors d’une tournée immersive d’une semaine et de les mettre en contact avec des Israéliens comme eux, afin qu’ils partagent l’histoire authentique d’Israël avec leurs followers.

Résultat : Vibe Israel a déjà généré plus d’un milliard de mentions positives d’Israël.

« Aujourd’hui, c’est une réalité que les réseaux sociaux influencent grandement l’opinion des jeunes. C’est donc par ce biais que nous donnons à Israël la capacité de gérer son image. Nous impliquons directement des influenceurs du monde entier. Après une interruption de trois ans due au Covid-19, nous organisons de nouvelles tournées toutes les six semaines environ. Notre objectif est d’atteindre le prochain milliard de mentions positives sur Israël d’ici trois ans en doublant toutes les formes d’engagement numérique avec des publics ciblés. Inonder les réseaux sociaux des jeunes du monde entier peut transformer la façon dont les futurs décideurs perçoivent Israël et les Israéliens. »

« Il est possible d’améliorer la perception d’Israël sans concentrer la conversation uniquement sur le conflit. »

 

 

Saar Safra

Saar Safra ©Photo courtesy of Beewise Technologies

Saar Safra

Les ruches du futur

À travers sa startup BeeWise, Saar Safra a sauvé des centaines de millions d’abeilles.

Environ 75 % des fruits, légumes et graines destinés à la consommation humaine dans le monde dépendent, au moins en partie, des pollinisateurs. Le déclin important des populations de pollinisateurs est donc une préoccupation majeure.

BeeWise utilisent des outils et des technologies concentrées dans des ruches ultra-modernes et futuristes pour assurer la survie des abeilles face aux facteurs de stress modernes tels que le manque de biodiversité, les pesticides, le réchauffement climatique, les maladies et les ravageurs. BeeWise entend inverser la tendance en relançant la croissance de la population d’abeilles sur la planète.

« Au cours des 5 prochaines années, nous prévoyons d’arrêter le déclin mondial des abeilles ».

 

 

 

Oxana Bar & Gaston Kirsman

Oxana Bar & Gaston Kirsman

Oxana Bar et Gaston Kirsman

Hablas español ?

Pour lutter contre les fake news et la haine contre Israël et les Juifs, Oxana et Gaston partagent les histoires et les expériences des gens sur leur chaîne YouTube en espagnol.

« Notre objectif est d’aider les hispanophones à découvrir Israël d’une manière authentique et unique. »

« Nous croyons que la haine et les incidents antisémites découlent souvent de l’ignorance, intentionnelle ou non. Nous recevons chaque jour des centaines de messages de personnes de toutes religions et origines qui nous racontent comment nos vidéos leur ont appris quelque chose de nouveau sur Israël. »

Au début de la chaîne, ils occupaient des emplois réguliers : Gaston dans la haute technologie et Oxana comme conseillère parlementaire à la Knesset. « Alors que la chaîne commençait à prendre de l’ampleur, nous devions décider si nous allions continuer cette activité comme hobby ou bien en faire notre activité professionnelle. Nous avons décidé de démissionner de nos emplois, de perdre notre « identité professionnelle » et de suivre notre cœur ».

 

 

Yaniv Maor

Yaniv Maor ©Photo de Yuri Skvirski

Yaniv Maor

Le superman des fruits

Le fondateur et PDG de Tevel est fier de ses robots volants autonomes car ils jouent un rôle important dans la chaîne d’approvisionnement en fruits.

Entreprise pionnière dans ce domaine, Maor n’avait aucun précédent à suivre et a dû compter sur la propre ingéniosité de son équipe pour ouvrir la voie.

La cueillette des fruits ainsi faite permet de réduire le gaspillage et de maximiser le rendement.

 

 

 

 

Prof. Ilana Gozes

Prof. Ilana Gozes

Prof. Ilana Gozes

Tout n’est pas dans la tête

Biochimiste et directrice du laboratoire Elton de l’Université de Tel-Aviv (neuroendocrinologie moléculaire), la prof. Gozes développe des médicaments pour les troubles du spectre autistique, la schizophrénie et la maladie d’Alzheimer.

 » Nous avons identifié, nommé et caractérisé la protéine neuroprotectrice dépendante de l’activité (ADNP), essentielle à la formation et au fonctionnement du cerveau. Nous avons découvert que les mutations de l’ADNP sont impliquées dans le cancer et la maladie d’Alzheimer. Nous avons dévoilé des voies communes pour les maladies du cerveau en connectant l’ADNP à des protéines associées à l’autisme, aux déficiences intellectuelles et à la schizophrénie. »

 » Nous avons découvert un fragment critique de l’ADNP, NAP, qui, lorsqu’il est muté, conduit à une maladie neurodéveloppementale et peut rejoindre d’autres mutations, provoquant le syndrome ADNP autistique. Mes découvertes les plus récentes relient la composition des bactéries dans les échantillons de salive au Syndrome du Stress Post-Traumatique et à l’autisme.  »

 

 

Jonathan Sharvit

Jonathan Sharvit ©Photo by Dor Sharon

Jonathan Sharvit

Regarder les gens déguster sa cuisine

Le chef Jonathan Sharvit promeut la cuisine israélienne avec le projet Tel Aviv Groove, en partenariat avec Orly Segal. C’est un projet qui propose des événements éphémères dans le monde entier, autour d’une cuisine israélienne raffinée, mais aussi d’excellents vins, de l’art et de la musique, en réunissant des chefs, des viticulteurs et des agriculteurs ainsi que des artistes.

« Les chefs israéliens partagent leur meilleur travail pour créer un véritable point de rencontre de la cuisine locale et israélienne, et présentent la culture diversifiée d’Israël aux gens du monde entier. »

« Je regarde chaque personne goûter ce que j’ai fait, comme s’il s’agissait de mes filles et de ma femme assises à table. »

 

 

Tamar Schapira

Tamar Schapira ©Photo by Shelly Padan Lorber courtesy of SenseIt

Tamar Shapira

Avancer, mais tous ensemble

Tamar Schapira, 37 ans, l’une des principales fondatrices de l’écosystème high-tech israélien dominé par les hommes, se consacre non seulement à attirer davantage de femmes dans ce domaine, mais à rendre le monde numérique accessible aux personnes handicapées.

Mes objectifs sont doubles : premièrement, j’espère augmenter le pourcentage de femmes qui essaient de créer des startups prospères en Israël. Deuxièmement, chez SenseIT, je change l’approche du développement de produits numériques afin qu’ils soient accessibles aux personnes handicapées.

« Le voyage d’une startup ressemble à des montagnes russes. Cela peut être passionnant et amusant, ou effrayant et dangereux. Le plus grand défi est de décider de continuer lorsque le trajet semble effrayant et incertain. »

 

 

 

Eyal Teller

Eyal Teller © Photo by Ron Bitan

Eyal Teller

La rencontre de deux mondes : le secteur social et le codage informatique

Eyal Teller a cofondé Code for Israel pour combler le fossé entre les secteurs de la haute technologie et les secteurs sociaux, chaque groupe communiquant différemment.

Code for Israël collabore avec des organisations sociales afin de créer des algorithmes (du code, donc) qui doivent résoudre des problèmes sociaux. Plus de 1000 bénévoles de Code for Israël ont ainsi établi environ 40 projets sociaux.

Concrètement, Code for Israël construit des algorithmes qui améliorent les diagnostics du cancer, détectent le vol agricole, aident les personnes atteintes de Stress Post-Traumatique à faire face à leurs défis quotidiens.

 

 

 

Evi Anca

Evi Anca ©Photo by Eli Wrightman

Evi Anca

Art, environnent et plastique

Evelyn (Evi) Anca est PDG de Plastic Free Israel, une organisation dédiée au nettoyage des plages et des sites naturels israéliens des déchets plastiques.

Elle travaille également avec les communautés indigènes sur la conservation des primates.

Last but not least, Anca est aussi artiste et crée de l’art à partir de déchets plastiques pour raconter l’histoire de la pollution plastique et étudier l’impact du plastique sur les habitats. Elle a créé la première exposition sur la pollution plastique en Israël, « Love Death & Plastic ».

« Pour croire en un avenir sans plastique, il faut d’abord croire en un avenir avec moins de plastique. »

 

 

 

 

Julian Melcer

Julian Melcer ©Yossi Michaeli

Julian Melcer

On ne mégote pas avec les cigarettes

C’était au départ une simple initiative ponctuelle pour ramasser les mégots d’une plage à Tel-Aviv. La vidéo de l’événement a fait le buzz jusqu’à la télévision et des agences de presse comme Reuters, de telle sorte que Julian Melcer a créé une association, Clean the Butts (« nettoie les mégots ») et est devenu l’un des principaux activistes et éducateurs à but non lucratif en Israël.

Il fait un travail éducatif dans les collèges et lycées de tout Israël, sur l’impact environnemental de l’industrie du tabac, leur donnant au passage une raison très importante de ne jamais commencer à fumer. « Je veux aider les gens à vivre une vie plus saine. » Il organise également des centaines de nettoyages de plage et fourni plus de 30.000 cendriers de poche aux fumeurs. Avec des bénévoles qui ont ramassé plus de 2 millions de mégots de cigarettes, l’organisation en a recyclé des milliers en art ou en plastique recyclé.

 

 

 

Asher Fredman

Asher Fredman

Asher Fredman

Bâtisseur de paix (d’Abraham)

Directeur pour Israël à l’Abraham Accords Peace Institute, ce consultant en stratégie et communication joue un rôle clé dans la coopération entre Israël et les pays des Accords d’Abraham.

Son travail consiste à garantir que les accords historiques d’Abraham atteignent leur plein potentiel. « Si ce plein potentiel est atteint, il pourrait transformer la région en une plaque tournante du développement durable, révolutionner le commerce mondial, améliorer la sécurité alimentaire, hydrique et énergétique de millions de personnes, améliorer la santé et le bien-être des personnes dans la région et créer un nouveau modèle pour l’interreligieux. »

« Malgré les nombreuses synergies et bonnes volontés, il existe des différences importantes dans les cultures, les sociétés et les écosystèmes économiques des pays des Accords d’Abraham. Par conséquent, un défi majeur a été de naviguer et de surmonter ces différences, afin de permettre une coopération concrète et d’atténuer les problèmes de communication. L’influence de la longue histoire de conflit et de suspicion entre Israël et ses voisins arabes est un autre défi qui nécessitera des efforts et du temps pour être entièrement surmonté. »

Si le paradigme de coopération, d’amitié et de tolérance des Accords d’Abraham remplace l’ancien paradigme de conflit, d’hostilité et de diabolisation, cela conduira à un avenir plus pacifique, prospère et résilient pour tous.

 

Yossi Michaeli

Yossi Michaeli ©Photo by Tamar Mike Cohen

Yossi Michaeli

Braconnier de la beauté

Célèbre photographe de mode et de beauté israélien (Vogue, Marie-Claire etc.), Michaeli a surmonté son plus grand défi en déménageant à New York pour poursuivre sa carrière de photographe, avec 500 dollars en poche et sans connaître personne. « J’ai renoncé aux options professionnelles « plus sûres » et aux cadres plus confortables, afin de réaliser mon rêve. »

Ses photos magnifient tout, les gens, les paysages.

 

 

 

 

Alon Aranya

Alon Aranya via Twitter

Alon Aranya

Téhéran n’est pas qu’une ville

Ecrivain, scénariste et producteur, Alon Aranya a créé la société de production Paper Plane Productions. Elle a su bâtir son succès en produisant des séries d’envergure internationale dans plus de 10 pays, dont les États-Unis : Your Honor (2020), Otages (2013) et Téhéran (2020).

« Travailler avec succès en tant qu’Israélien avec différentes nationalités aide à la fois à combler les écarts culturels et à nouer des relations professionnelles durables au-delà des frontières. »

« Notre série Téhéran sur Apple TV+ a permis de faire entendre à des téléspectateurs du monde entier la langue farsi et de montrer la culture iranienne – et ce fut un succès, quelles que soient les opinions politiques sur l’Iran. C’est un petit pas en avant pour connecter les gens. »

Ido Tamir

Ido Tamir ©Photo courtesy of Ptora

Ido Tamir

Une terre où coule le lait et le miel…et l’huile d’olive

C’est avec fierté qu’Ido Tamir savoure Le succès professionnel de Ptora lors de compétitions internationales et sa reconnaissance en Israël et dans la région.

Ptora produit une huile d’olive de haute qualité et construit une culture autour de celle-ci.

Tamir aime faire connaître les nombreuses caractéristiques et avantages pour la santé de l’huile d’olive, et partager ses connaissances sur ce produit unique.

« Je réalise le rêve de mon grand-père d’établir une ferme agricole en terre d’Israël ».

 

 

 

Prof. Aaron Fait

Prof. Aaron Fait ©Photo by Rinat Matatov

Aaron Fait

Sous le sable, la vigne

Professeur de biochimie végétale à l’Institut Blaustein de recherche sur le désert de l’Université Ben Gourion, Aaron Fait s’est spécialisé sur la vigne, et en particulier la viticulture dans le désert.

Son travail a un impact énorme sur l’agriculture du désert, en particulier à la lumière des préoccupations liées au réchauffement et au changement climatiques.

« Les concepts qui étaient pertinents il y a deux décennies ne sont plus utiles dans un climat de plus en plus capricieux. »

Auteur de plus de 100 articles scientifiques et lauréat du prix de la chaire Maks et Rochelle Etingin pour la recherche sur le désert. « Je crois que mes recherches sur les vignes aux frontières du désert ont déjà incité à repenser la viticulture dans les climats de type méditerranéen ».

 

 

 

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