Edito // 75 ans

Edito // 75 ans

Israël vient de célébrer, ce 26 avril, ses 75 ans d’Indépendance. 75 ans, un âge respectable. Pourtant, les années s’accumulant, Israël est toujours contesté, il l’est même de plus en plus systématiquement, automatiquement. Il est contesté de l’endroit même où on l’a « autorisé » à exister comme État : l’ONU.

Comme si l’ONU, après avoir voté la résolution 181 qui officialisait la partition du maigre territoire de la Palestine mandataire en un État arabe et un État juif, n’arrivait pas à se remettre de ce partage.

Mais L’ONU n’a pas d’identité propre, elle se fait et se défait avec des États dont une majorité ne sont là que pour faire du lobbying et se contrefichent et de la Paix dans le monde, de la justice, et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, ils ne peuvent se résoudre à l’appliquer au peuple juif, c’est tellement plus romantique qu’il soit un peuple apatride à la merci de tous. L’ONU est une arène de lobbyistes où les plus gueulards et les plus nombreux mènent la danse.

Israël n’existe pas parce que L’ONU a voté une résolution en 1947, mais parce que cet État, vieux de 3000 ans et jeune de 75 ans, a une vraie identité, lui. Et malgré les déchirures et dissensions du moment, il a un véritable projet pour inscrire dans le monde la justice, la paix, le bien être de tous. En 75 ans, sa contribution au progrès est incroyable (ça au moins, c’est à peu près reconnu).

« Alors que les Israéliens sont en deuil, ce Conseil, comme d’habitude, entendra de nouveaux gros mensonges condamnant l’État d’Israël »

Jour du Souvenir, jour des condamnations

Le mardi 25 avril, avant de célébrer son Indépendance (Yom Haatsmaout), Israël marque Yom Hazikaron (le jour du souvenir), une journée de deuil en souvenir des soldats morts au combat et des victimes du terrorisme. « Alors que les Israéliens sont en deuil, ce Conseil, comme d’habitude, entendra de nouveaux gros mensonges condamnant l’État d’Israël » a déclaré l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, avant de quitter la session du Conseil de Sécurité en signe de protestation. Gilad Erdan avait demandé à plusieurs reprises le report de la session sur « la situation au Moyen-Orient et de la question palestinienne »1, la énième session où les dés sont pipés et les conclusions tirées d’avance.

Israël n’en est pas à un affront de plus à l’ONU. L’État le plus vilipendé de la planète, celui qui reçoit le plus de résolutions négatives à l’ONU, a contribué en 75 ans au progrès et à l’amélioration de la vie dans le monde de façon incroyable (ça au moins, c’est à peu près reconnu), et en tout cas bien plus que tous les États réunis qui veulent sa peau.

1 Le refus du président du Conseil de Sécurité, le Russe Sergueï Lavrov, est certes à voir comme une forme de revanche contre Israël qui se range du côté de l’Ukraine (en février, Israël avait voté avec 140 autres pays une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies demandant le retrait des forces russes, et a récemment autorisé la vente de matériels militaires défensifs à Kiev).

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