Israël est sans doute le pays qui produit le plus d’artistes au monde en regard de sa population.
Il y a d’ailleurs cette célèbre histoire drôle, pleine de vérité, que l’on raconte : « Savez- vous pourquoi en Israël Il n’y a pas de quatuor à cordes ? Parce qu’il n’y a que des premiers violons. » Multiplicité dans le nombre mais aussi dans la variété d’individus qui peuplent le pays (Arabes, Ethiopiens, Russes, Kurdes, Géorgiens…), Zubin Mehta, chef du philharmonique d’Israël depuis 40 ans, est lui-même un indien. Israël est le pays de la multi-culture où chaque culture s’exprime à travers l’art.
La culture est une fête
Tout est prétexte à faire la fête : théâtre, danse, musique, cinéma, arts plastiques, BD sont présents dans de nombreux festivals, il y en a même un consacré à la tomate ! Israël semble vivre et respirer au rythme de la culture, jusque dans ses murs. Tel-Aviv est inscrite depuis 2003 au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO grâce à son style architectural Bahaus, courant allemand qui s’est développé dans les années vingt. Il en est de même pour la littérature israélienne : de Bialik à Amos Oz et de David Sharar à Agnon en passant par tous les jeunes auteurs israéliens comme Alona Kimhri, Etgar Keret ou Zerouya Shalev, qui sont sur le devant de la scène internationale littéraire. Les Galeries d’art se multiplient dans le pays avec deux musées phares : celui de Tel-Aviv et de Jérusalem sans compter le village d’Ein Hod, très spécifique et unique qui n’accueille que des artistes peintres ou sculpteurs.
(Hélène Schoumann)