Edito // L’intimidation et le débat démocratique selon la CEDH
L’Europe politique se cherche. Cette organisation tentaculaire a du mal à se définir. Derrière ses objectif avoués de paix et de bien-être des peuples, il y a des forces à l’œuvre qui provoquent au mieux des tiraillements, sains pour le débat démocratique, au pire des incohérences.
D’un côté l’UE veille à ne pas financer des ONG qui cautionnerait le terrorisme, d’un autre côté elle permet à des individus affiliés à ces même ONG de profiter de la manne européenne1.
D’une part elle demande un rapport sur les manuels scolaires palestiniens, dont les conclusions sont sans ambiguïté, d’autre part elle ne fait rien contre l’incitation à la haine et à la violence2.
Et puis il y a les arrêts rendus par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. La CEDH est d’une remarquable agilité de prestidigitateur pour faire passer les vessies pour des lanternes. Car peut-être ne le saviez-vous pas, mais se masser à plusieurs dizaines d’individus bardés de t-shirt « boycott Israël » devant un supermarché et vider les rayons des produits israéliens, c’est participer au « débat démocratique ». Et même mieux, à un « sujet d’intérêt général »3.
Vous retrouverez dans les trois articles en notes une illustration de ce qui vient d’être dit.
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1 Quand l’Union européenne insiste pour subventionner des soutiens au terrorisme palestinien
2 Norway to withhold funding to Palestinians over hateful, violent textbooks
3 Lire notre analyse de l’arrêt du 11 juin 2020 de la CEDH
Attention à ne pas confondre l’UE et le Conseil de l’Europe dont dépend la CEDH. L’UE est partie intégrante de notre corpus juridique et politique, mais le Conseil de l’Europe ne sert à rien et est gangréné et financé par l’Open Society.
Vous avez raison, UE et Conseil de l’Europe sont deux choses différentes. Toutefois, nous parlons de l’Europe en général, toutes institutions confondues.