Plainte de l’Association France-Israël contre l’UNRWA
De graves accusations sont portées depuis plusieurs semaines contre des employés de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies chargées des « réfugiés » palestiniens. Certains d’entre eux ont été identifiés lors de leur participation au pogrom du 7 octobre ; d’autres, bien plus nombreux, font partie du Hamas ou du Jihad islamique, organisations classées terroristes par l’Union Européenne.
Au-delà des cas révélés récemment, l’ONG UN Watch basée à Genève, dont la mission est d’assurer que l’ONU respecte sa propre Charte, a envoyé des dizaines de rapport aux Nations Unies depuis 2015 pour dénoncer la dérive de l’UNRWA.
Des enseignants et des employés de l’UNRWA incitent au meurtre de Juifs, au terrorisme, à l’antisémitisme, déshumanisent les Israéliens, appellent au jihad ; ils célèbrent la mort d’Israéliens, notamment lors du pogrom du 7 octobre.
Des centaines de manuels scolaires encouragent activement à la violence et à la haine, avec l’argent de l’Union Européenne, entre autres. L’UE a déjà relevé ce fait.
Ces manuels convoient mensonges, antisémitisme et ferments de haine contre Israël et plus généralement contre les Juifs. Ils sont la négation de la mission de l’ONU, bâtie pour créer un monde en paix et de développement.
« Par Allah, quiconque peut tuer et massacrer n’importe quel criminel sioniste ou israélien et ne le fait pas ne mérite pas de vivre. Tuez-les et poursuivez-les partout. Ils sont le plus grand ennemi. Tout ce qu’Israël mérite, c’est la mort » . Cette phrase, prononcée par un enseignant de l’UNRWA (Elham Mansour), est monnaie courante.
L’Association France-Israël, Alliance Général Kœnig, organisation française indépendante et non confessionnelle, neutre politiquement, agit en France et en Israël pour faire progresser la paix par la meilleure connaissance mutuelle et la culture.
Dans ce contexte, notre association a saisi la justice pour lever les doutes sur ces accusations, au-delà des enquêtes internes déjà lancées par l’UNRWA elle-même : soit elles se révèlent fondées, et la justice – française et internationale – doit être saisie formellement et conduire aux sanctions qui s’imposent, tant pour les individus que pour l’UNRWA et ses dirigeants ; soit cela ne concerne « que » des individus isolés, et ils doivent être écartés de l’organisation.
En outre, Il est dans l’intérêt de toutes les parties que les fonds internationaux destinés à l’assistance aux Palestiniens soient utilisés de manière transparente et exclusivement pour répondre aux besoins légitimes des populations civiles, dans le respect des valeurs humanitaires et des principes de neutralité.
Pour les familles françaises d’otages et de victimes du massacre du 7 octobre, la vérité doit être faite sur ces agissements, quelle qu’en soit l’ampleur, et quel qu’en soit le caractère institutionnel.
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