Rencontre de France-Israël Général Koenig, avec le Premier ministre d’Israël
Pour conclure sa visite officielle, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a souhaité rencontrer toutes les organisations représentatives françaises amies d’Israël, qu’il a remerciées de leur action permanente à faire connaître Israël dans sa réalité.
En déplacement en Israël, le président Ariel Amar avait délégué le vice-président François Jay pour représenter l’Association France-Israël.
Le Premier ministre a rappelé les trois objectifs de son gouvernement : croissance économique du pays, menace iranienne et question palestinienne.
Il a été heureux de recevoir l’adhésion de ces instances amies, soutien entre autres, pour son discours à la fois ferme avec l’Iran et dynamique sur les relations entre la France et Israël.
Il a promis qu’un nouvel ambassadeur serait rapidement nommé, en capacité, bien entendu, de dialoguer clairement avec l’ensemble des interlocuteurs français politiques, économiques ou médiatiques.
Les services de l’ambassade pourront alors – par une information de qualité des réalités du terrain- appuyer efficacement l’action de ceux qui, comme l’Association France-Israël, s’adressent à l’ensemble des Français, au-delà de la communauté.
A une question sur les « Shoutafim » –ses alliés présentés comme « peu fréquentables » dans la presse française et internationale – le Premier ministre a d’abord rappelé qu’il n’était pas allé les chercher mais qu’eux s’étaient ralliés à lui ; puis il a mis en perspective leur participation au gouvernement avec l’assourdissant silence qui avait entouré la participation, au gouvernement précédent, d’alliés officiels d’ennemis d’Israël.
Après avoir rappelé qu’Israël avait été créé pour permettre aux Juifs du monde entier de vivre pleinement leur identité millénaire, de se protéger des pogroms qui les ont frappés pendant des siècles, jusqu’au sommet qu’a été la Shoah, et de répondre aux mensonges qui les ont touchés depuis la Grèce antique, le Premier ministre a remercié les participants pour leur soutien et les a assurés en retour, de celui de son gouvernement, en rappelant que chacun était chez lui en Israël et y serait reçu avec un tapis rouge.