Israël : Le « Juif des Nations » à l’ONU et le Combat pour l’Humanité

Depuis des siècles, les Juifs ont été la cible de l’antisémitisme, souvent sans raison tangible, si ce n’est la jalousie et l’incompréhension face à leur capacité à donner un sens profond à leur existence. En tant que peuple, ils ont toujours porté un projet de vie fondé sur des valeurs spirituelles, humanistes et sociétales. Ce projet leur a permis de traverser les épreuves les plus sombres de l’histoire. Leur résilience et leur connexion avec leur héritage millénaire, leur foi et leur mission de transmission de valeurs universelles ont souvent exacerbé les ressentiments de ceux qui peinent à trouver un sens à leur propre vie.

Aujourd’hui, sur la scène internationale, Israël incarne cette même cible. À l’ONU, Israël est devenu le « Juif des Nations », pris pour bouc émissaire et victime d’accusations incessantes, disproportionnées, et souvent infondées. Cette obsession internationale n’est pas le fruit d’une évaluation objective des faits. Israël, malgré les défis sécuritaires constants, reste une démocratie vibrante, avec un système judiciaire indépendant, des droits égaux pour tous ses citoyens, et une volonté de paix affirmée à travers des accords historiques avec des nations arabes.

Israël ne se bat pas seulement pour lui-même. Ce qu’il accomplit aujourd’hui, il le fait au profit de l’humanité tout entière. Dans un monde où la barbarie et le terrorisme ne connaissent aucune frontière, Israël représente un rempart. En protégeant ses citoyens face à une menace existentielle, il défend aussi des valeurs qui devraient être au cœur de toute nation : la vie, la dignité humaine, et la liberté. Israël incarne ce que tout État devrait aspirer à réaliser – la défense de son peuple tout en restant fidèle aux principes fondamentaux de justice et de droits humains.

La question doit être posée : quel pays au monde pourrait tolérer, comme Israël le fait, des dizaines de milliers de roquettes, de missiles, de drones et autres armes visant délibérément des populations civiles, sans réagir ? Qui accepterait de voir ses enfants grandir sous le feu constant d’agressions terroristes sans prendre les mesures nécessaires pour les protéger ? 

Aucun autre État ne serait soumis à de telles exigences de retenue, et pourtant, Israël est constamment sommé de faire preuve de retenue face à l’agression.

En réalité, ce que certains pays critiquent chez Israël n’est autre que ce qu’ils rêveraient de réaliser : protéger efficacement leur peuple, tout en incarnant des valeurs universelles de liberté et de démocratie. Cependant, au lieu d’apprendre des succès d’Israël, ces pays préfèrent céder à la pression internationale ou à la peur de heurter des sensibilités internes. Certains dirigeants choisissent de ne pas prendre position officiellement pour Israël, de peur de compromettre la paix sociale dans leur propre pays. En cherchant à ménager toutes les parties, ils s’éloignent des responsabilités morales et politiques qui leur incombent.

Ceux qui croient qu’ils peuvent éviter de prendre parti se trompent lourdement. En échappant à leur devoir de solidarité avec Israël, ils affaiblissent non seulement leur propre position, mais aussi les fondements de leur propre société. Ce n’est qu’en affirmant de manière forte et claire leur 

soutien aux valeurs qu’incarne Israël – protection des citoyens, respect de la vie, et défense des droits – qu’ils peuvent maintenir un État fort et éviter les brèches de désunion qu’ils ont induit avec la politique du « en même temps », cette approche ambiguë et hésitante, crée des fissures dans nos sociétés qui peuvent être exploitées par ceux qui rejettent ces mêmes valeurs.

Paradoxalement, plusieurs pays arabes ont compris la valeur d’un partenariat stratégique avec Israël. Non seulement ceux qui ont signé les Accords d’Abraham, mais aussi ceux qui, cherchant à se développer et à protéger leurs citoyens, se rapprochent progressivement d’Israël dans l’espoir de normaliser leurs relations. Les pays du Moyen-Orient qui aspirent à la stabilité et à la croissance voient en Israël un modèle, notamment pour ses capacités technologiques, sa résilience sécuritaire et ses valeurs démocratiques.

C’est précisément cette dynamique que les terroristes du Hamas ont cherché à saboter lorsqu’ils ont orchestré les massacres du 7 octobre. Leur objectif est clair : empêcher toute possibilité d’avancée vers une paix durable au Moyen-Orient. En déclenchant des vagues de violence sans précédent, ils tentent de torpiller les efforts de normalisation, de rapprochement, et de collaboration entre Israël et ses voisins arabes. Leurs actions ne visent pas seulement Israël, mais également la stabilité régionale et la paix que tant de nations aspirent à bâtir.

Israël, bien que jeune état sous sa forme moderne, est porteur d’une histoire vieille de 3 000 ans. Il défend non seulement ses citoyens, mais également l’héritage civilisationnel commun à l’humanité. Lorsque l’ONU et certaines nations choisissent de cibler Israël, c’est parce qu’ils sont confrontés à une vérité dérangeante : Israël rappelle au monde qu’il est possible de défendre des valeurs universelles, même face à des menaces constantes. Ce combat n’est pas seulement pour la survie d’un État, mais pour la survie de principes humanistes que toutes les nations devraient avoir le courage d’adopter.

En ce sens, ce que fait Israël aujourd’hui est une lutte pour l’humanité tout entière. Sa capacité à maintenir une démocratie tout en faisant face à des agressions incessantes est une leçon pour tous. Les nations qui choisissent de rester silencieuses face à ce combat échappent à leurs devoirs. Ce n’est qu’en soutenant Israël et en s’alignant fermement sur les valeurs qu’il incarne que nous pourrons espérer préserver la paix sociale et l’unité dans nos propres sociétés. Affirmer une position forte en faveur de la justice, du droit et de la défense des citoyens est le seul moyen de construire un avenir de paix et de stabilité pour tous.