Les mots sont dérisoires
Les mots sont dérisoires pour exprimer la peine, la détresse, l’horreur, la souffrance mais aussi le dégoût face à résurgence de la barbarie et de l’obscurantisme dans l’attaque dont Israël a été la victime.
Comment l’humanité à laquelle nous appartenons, celle à laquelle nous croyons, à laquelle nous voulons croire, est-elle redescendue à une telle inhumanité ?
Le peuple juif « vieux rossignol déplumé » par la persécution au cours des siècles, notamment par la Shoah, chante depuis trois millénaires le culte de la liberté, la passion de la fraternité humaine et de la paix, en éveillant la conscience universelle.
[…] une haine sauvage et destructrice. Destructrice de celui qui la porte autant que de celui qui la subit…
Ce peuple a donné au monde Le Livre, lu et révéré par des milliards de lecteurs, œuvre majeure fondement de la civilisation judéo-chrétienne, de la civilisation de progrès. Il aspire à vivre en paix, sur sa terre, mais une fois de plus, une fois de trop, il est accablé par une haine sauvage et destructrice. Destructrice de celui qui la porte autant que de celui qui la subit : la haine gratuite d’un monde meilleur. Concrètement la haine de la démocratie des sociétés occidentales.
Mais notre devoir, notre dignité résident dans la solidarité avec Israël, dans notre résistance morale et physique, dans notre détermination de ne jamais perdre de vue l’objectif universel de paix, de ne jamais perdre l’espoir, de ne pas être limité par la peur, mais de la surmonter.
L’espoir s’exprime par la prise de conscience dans le monde par de nombreuses personnalités politiques, que le combat mené par Israël concerne l’avenir de nos valeurs de civilisation attaquées par l’obscurantisme, la haine et la régression de la pensée.
En France, notre solidarité s’est exprimée de manière forte par la voix et la visite à Jérusalem du président de la République Emmanuel Macron, aussi par la chaleureuse manifestation de membres du gouvernement, de nombreux élus et responsables politiques.
Israël a souvent été seul, Israël n’est pas seul.
Mais l’espoir est aussi notre certitude : la pérennité d’Israël ne sera jamais démentie.
La bête immonde sera vaincue.
Charles Meyer,
Vice-président de l’Association France-Israël