Endoctrinement palestinien : le culte de l’enfant-martyr

Endoctrinement palestinien : le culte de l’enfant-martyr

Ce qui se passe au sein des territoires gérés par l’Autorité Palestinienne (AP) est lourd de conséquences, aujourd’hui et pour l’avenir.

Voici un extrait de la propagande orchestrée depuis des décennies par l’Autorité palestinienne sur ses médias et les réseaux sociaux. L’ampleur donne le vertige. Les manuels scolaires palestiniens ne sont pas traités dans cet article.

Extraits traduits :

« C’est une source de fierté pour nous… Je suis très reconnaissant. Je suis tellement étonné et heureux que mon fils soit mort en tant que martyr et que je le conduise aujourd’hui en tant que marié [en référence aux 72 vierges du paradis] … C’est incroyable à quel point le sentiment et la joie des prophètes et des martyrs sont agréables » (père de Muhammad Da’das, 6 novembre 2021).

« Mon fils est un sacrifice pour le bien de la patrie… Je suis prête à en sacrifier encore plus » (mère de Zaid al-Qaysiya).

« Seuls les Juifs occupaient les pensées d’Amjad. Il est rentré [chez lui] et est sorti immédiatement pour leur tendre une embuscade…Il a demandé le martyre et l’a reçu, loué soit Allah « (mère d’Amjad Abu Alia, 30 juillet 2022).

Un enfant palestinien loue le fait de mourir en martyr

Page Facebook du Fatah, 22 novembre 2019 (copies d’écran)

Consubstantiel à l’appel au martyre, la glorification des terroristes est quotidienne.

Ce mois de novembre, le Fatah a glorifié dans un mouvement de jeunesse pour les 6-15 ans, « Lionceaux et fleurs du Fatah », des « prisonniers politique » : Juma Adam et

Visite de Sabri Saidam, secrétaire adjoint du Fatah, le 17 mars 2022 au comité de Jéricho. Sur le mur, la photo de terroristes, dont Khalil al-Wazir, responsable de la mort de 125 Israéliens dont 12 enfants, et Salah Khalaf, responsable des attentats des JO de Munich.

Visite de Sabri Saidam, secrétaire adjoint du Fatah, le 17 mars 2022 au comité de Jéricho. Sur le mur, la photo de terroristes, dont Khalil al-Wazir, responsable de la mort de 125 Israéliens dont 12 enfants, et Salah Khalaf, responsable des attentats des JO de Munich.

Mahmoud Abu Kharabish. En 1988, ils ont attaqué un bus qui se rendait de Tibériade à Jérusalem à coup de cocktails Molotov. Rachel Weiss et ses trois enfants, Netanel, 3 ans, Refael, 2 ans et Ephraïm, 9 mois, étaient assis au fond du bus, et périrent brûlés, ainsi qu’un soldat, David Delrosa qui a tenté de les sauver.

Ces deux prisonniers sont donc pour le mouvement de Mahmoud Abbas des « héros », et ils ont gagné depuis leur emprisonnement, le lendemain de l’attentat, plus de 500.000 euros chacun pour avoir assassiné des Israéliens. Voir notre article « Le salaire de la terreur ».

La stratégie palestinienne d’endoctrinement peut ainsi être résumée :

  1. L’AP encourage les jeunes Palestiniens à vénérer les « martyrs » et à rechercher eux-mêmes dans le futu le martyre en tuant des Israéliens. Elle montre que c’est une voie royale, honorée, respectée. Ce lavage de cerveau est réalisé dès le jardin d’enfant, durant les colonies de vacances, les centres de loisir, à l’école, à la télévision.
  2. Les adolescents sont encouragés à prendre part à des attaques contre des soldats ou des civils israéliens munis de couteaux ou de cocktails Molotov, parfois d’armes à feu. Certains jeunes laissent des messages avant le combat comme quoi ils recherchent le martyre.
  3. Une fois tués, ils sont glorifiés : nombreux hommages officiels, messages des parents qui étalent leur fierté à la télévision (avec un degré de sincérité non connu), médaillons à leur effigie, chants en leur honneur (« Mère du Martyr, quelle joie tu as méritée, si seulement ma mère était à ta place ») etc.
  4. L’AP verse un salaire à vie aux familles des « martyrs » ou à ceux qui sont emprisonnés.
  5.  L’AP se tourne ensuite vers la communauté internationale, accusant Israël de pratiquer des « exécutions sommaires » sur des enfants, délibérément. Elle fournit des listes, des photos, et omet dès qu’elle le peut ce qui a mené à la mort de ce jeune, voire moins jeune (exemple : « Un photojournaliste israélien tire sur un jeune Palestinien à Jérusalem occupée ! » titre le quotidien officiel de l’AP, Al-Hayat Al-Jadida, le 20 juillet 2022. Le « jeune Palestinien » a 44 ans et il poignardait un civil israélien). Lire « Le narratif palestinien et les détails« .
  6.  Une bonne partie de cette communauté internationale adopte le narratif palestinien et, au lieu de blâmer l’AP pour son implication dans le terrorisme (cela arrive parfois, timidement), elle accuse Israël pour le nombre de victimes palestiniennes. L’ONU est paralysée par une majorité automatique qui ne lui permet pas, quand bien même elle le voudrait, de condamner l’AP pour ces actes de terrorisme et son apologie. Ainsi, encouragée, l’AP n’a aucune raison de cesser sa stratégie.

Si la communauté internationale essayait, disons pendant un an, de dénoncer cet endoctrinement et l’apologie du terrorisme, et de cesser de le financer, parions qu’il y aura beaucoup moins de victimes, tant palestiniennes qu’israéliennes.

 

Sources

« The Child-Martyrdom cult of the Palestinian Authority: PMW video report on PA child-Martyrdom indoctrination« , Palestinian Media Watch, 20 nov. 2022

« Fatah turns murderers of babies into heroes for kids« , Palestinian Media Watch, 22 nov. 2022

« Qui sont ces prisonniers qu’Israël pourrait bientôt libérer ? », Slate, 5 mars 2013

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