Le salaire de la terreur
Alors que 6 prisonniers palestiniens évadés le 6 septembre 2021 de la prison de Gilboa en Israël ont tous été repris, relativement facilement, on reparle du salaire du terrorisme.
Selon des calculs établis par Palestinian Media Watch et basés sur les salaires payés par l’Autorité palestinienne (AP) de Mahmoud Abbas, au 11 septembre 2021, l’AP a versé aux familles des terroristes la somme de 3.728.600 sheqels, soit quelque 993.783 euros. Une loi de 2004 édictée par l’Autorité palestinienne, la « Loi des prisonniers et des prisonniers relâchés », codifie les paiements alloués aux terroristes : son salaire augmente selon son temps passé en prison.
Un des terroristes repêchés après son évasion est Muhammad Ardah, du Jihad islamique, arrêté en mai 2002 pour sa part dans l’attentat-suicide d’un bus le 29 novembre 2001 en Israël, qui a tué 3 civils et en a blessé 9 autres. À la date du 11 septembre 2021, il a reçu de l’AP 240.619 euros. Ce qui fait un salaire mensuel moyen de 1040 euros en récompense de son acte terroriste. Le Bureau central des statistiques palestiniens, dans son dernier rapport (3ème trimestre 2020), publie les salaires moyens palestiniens : 578 euros pour le secteur privé ; 689 euros pour les fonctionnaires de l’AP.
Bref, dans les territoires gouvernés par l’Autorité palestinienne, un terroriste est mieux payé qu’un professeur des écoles. Beaucoup mieux.