Hommage aux victimes de Nice, par Rudy Salles
Samedi matin j’ai déposé, au nom de l’association France-Israël, une gerbe de fleurs afin de rendre hommage aux trois malheureuses victimes du terrorisme, lâchement assassinées dans la basilique Notre Dame de Nice. Jeudi matin, nous avons tous été saisis d’effroi à l’annonce de cet attentat.
Nice touchée pour la troisième fois par les islamistes en cinq ans, sur l a promenade des Anglais le 14 juillet 2016, avenue Jean Médecin devant le centre communautaire juif et maintenant à Notre Dame.
A chaque sortie du Carnaval de Nice, elle dansait la samba tout au long du corso distribuant sourires et joie de vivre. Le terroriste a mis fin à toutes ces joies partagées en l’égorgeant avec une violence inouïe.
Les mots me manquent pour dire ce que je ressens face à une telle barbarie. Je connaissais personnellement Simone Barreto. C’était une femme toujours souriante, travailleuse, élevant ses enfants avec amour. Elle participait au groupe de danse Brésilienne Brazuca Show présidé par sa sœur et répandait de la joie partout où elle était. A chaque sortie du Carnaval de Nice, elle dansait la samba tout au long du corso distribuant sourires et joie de vivre. Le terroriste a mis fin à toutes ces joies partagées en l’égorgeant avec une violence inouïe. Elle a eu la force de sortir de la basilique et de se réfugier dans un bistrot voisin jusqu’à ce qu’elle perde la vie. Ses dernières paroles ont été pour ses enfants en leur disant qu’elle les aime. Ces paroles nous ont profondément bouleversés.
Ces quelques fleurs déposées sur le parvis de Notre Dame témoignent de la solidarité de destin existant entre la France et Israël. Deux pays attachés aux droits de l’homme, au respect de la dignité de la personne humaine, au droit, à la justice.
Israël a été victime bien avant nous d’attentats terroristes. Je les ai toujours dénoncé fermement et j’ai toujours dit que les terroristes islamistes qui sévissaient contre Israël et ceux qui sévissent contre la France sont les mêmes. Hélas les événements qui se produisent dans notre pays me donnent raison.
Nous sommes un État de droit. ne soyons pas un État naïf, un État béat.
Plus que jamais les pays humanistes épris de justice et de liberté ne doivent faire qu’un pour lutter ensemble contre le terrorisme islamiste. Ce combat on le gagnera à condition d’avoir les yeux ouverts sur la nature de ces attaques et de se donner les moyens de lutter contre ces assaillants et leurs complices. La Constitution et nos lois doivent s’adapter à cette nouvelle donne. Les nouvelles technologies comme la reconnaissance faciale par exemple, doivent pouvoir être utilisées pour nous aider à combattre plus efficacement contre ce fléau et débusquer les responsables.
Tous les discours, toutes les grandes incantations qui suivent ces tragédies n’ont aucun impact si ils ne sont pas suivis de décisions énergiques. Nous sommes un État de droit. ne soyons pas un État naïf, un État béat. Soyons un État fort, à même de se faire respecter. C’est à ce prix qu’on pourra mettre un terme à cette vague terroriste et protéger ainsi nos concitoyens.
Rudy SALLES
Président France-Israël Nice
Ancien député