Tsahal, armée de défense de l’environnement

Tsahal, armée de défense de l’environnement

De l’armée du Royaume de Judée à Tsahal

Tsahal a mis en place un programme de protection de la nature dans et autour de ses bases et champs de manœuvre, intitulé « Les chefs d’unités de Tsahal prennent la responsabilité de leur environnement ».

Mise au jour d'une tour de gué de l'époque du roi Hezekiah (8ème siècle avant notre ère)Ce programme est appuyé et piloté par la SPNI (Société de Protection de la Nature en Israël) et le Service national des Réserves naturelles et parcs nationaux, et supervisée par le Service national des antiquités. Dans ce cadre, une unité de parachutistes basée dans le sud du pays a entrepris des fouilles archéologiques dans leur base. C’est ainsi qu’ils ont mis à jour une tour de surveillance datant du temps du roi Hézékiah (8ème siècle avant notre ère).

Cette tour servait à transmettre des messages en utilisant des signaux lumineux, selon la méthode mentionnée dans les sources bibliques. Construite sur un site élevé avec des pierres pesant environ 8 tonnes, la tour permettait d’observer les montagnes de Hébron, la plaine de Judée et les abords d’Ashkelon. Elle permettait d’alerter en cas de mouvements de troupes ennemies, notamment les Philistins.

Le royaume de Judée avait construit toute une chaîne de postes d’observation et de communications pour transmettre les données collectées par les services de renseignements, déjà à cette époque. Ce type de tours est mentionné plusieurs fois dans la Bible, par exemple dans le Livre des Juges ou les textes du prophète Jérémie.

Selon les éléments archéologiques mis à jour par les soldats, toute activité cessa dans cette tour lors de l’invasion de la Judée par le roi d’Assyrie Equipe de parachutiste de Tsahal (armée d'Israël) mettant au jour une tour datant de l'époque du roi Hezekiah (8ème siècle avant notre ère)Sennachérib, en 701 avant l’ère commune. L’entrée de la tour fut alors bloquée totalement par de grosses pierres.

2700 ans plus tard, environ 150 soldats, sous-officiers et officiers de l’unité parachutiste, dont la tâche est dans l’ensemble la même que celle de leurs lointains ancêtres, ont participé à ce projet de protection de l’environnement lancé en 2014, l’un des huit projets lancés par cette brigade parachutiste. Aujourd’hui plus de 60 projets sont actifs dans tous le pays.

Norbert Lipszyc
Association Française des Amis de la SPNI – AFASPNI

 

 

Vous aimez ? Partagez...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.