Mobile-Eye et ses yeux anti-collisions
Mobil-Eye est le leader mondial des systèmes anti-collisions.
Aujourd’hui présent en France, le système Mobileye avertit en temps réel des situations de danger via des alertes visuelles et sonores. Adapté à tous les véhicules, le dispositif est composé d’une caméra posée à l’intérieur du pare-brise et d’un cadran fixé sur le tableau de bord qui émet les alertes.
Pour les bus et les poids lourds, Mobileye propose une solution de protection des angles morts qui permet d’éviter les accidents avec les usagers vulnérables en milieu urbain. Le dispositif est composé de deux caméras latérales et d’une caméra frontale qui donnent des alertes visuelles et sonores en temps réel au conducteur.
« Nous sommes engagés dans la quasi-totalité des projets de voiture sans chauffeur », avance Lior Sethon, le directeur aftermarket Europe de Mobileye.
La start-up israélienne star, rachetée à prix d’or par Intel en 2017, affiche des chiffres probants sur la diminution des accidents.
« Les flottes qui ont adopté notre technologie observent un recul de 60% à 80% du nombre d’accidents et le gouvernement israélien, qui veut encourager les particuliers à investir dans nos systèmes grâce à des bonus sur leurs assurances, a mesuré lors d’une étude menée sur 6 000 véhicules équipés que les déclarations de sinistre de leurs propriétaires avaient reculé de 80%. »
Mobil-Eye équipe des bus d’un grand transporteur français ainsi que des camions bennes tests en Ile-de-France. « Nous sommes en discussion essentiellement avec de grandes agglomérations comme Paris et Lyon pour multiplier les tests grandeur nature », affirme Cyril Bécheau La Fonta, directeur général d’AutoCare, le distributeur français de Mobileye.
« Les villes se montrent très intéressées car le système est systématiquement vendu avec de la télématique, ce qui permet de récupérer de la donnée pour identifier les zones dangereuses en fonction du nombre d’alertes envoyées et de leur nature. Cela peut par exemple les aider à avertir les usagers ou à mieux matérialiser une piste cyclable sur une portion dangereuse, c’est-à-dire où des alertes concernant des cyclistes se multiplient », explique-t-il.
Un argument qui, selon lui, correspondrait parfaitement aux attentes des administrations : « A l’heure où beaucoup de grandes villes se lancent dans la smart city, ces technologies ont tout pour les séduire. »
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