Les innovations franco-israéliennes au service de la solidarité

Les innovations franco-israéliennes au service de la solidarité

Social ne rime pas forcément avec innovation. On pense « aide sociale », « allocation », et non « acteur économique ». Et pourtant…

On a découvert lors du colloque « Les innovations franco-israéliennes au service de la solidarité » 1 que la social-tech existait bel et bien ! Car l’innovation, ce n’est pas seulement la high-tech, l’agri-tech ou la fin-tech. Ce sont aussi des solutions sociales novatrices au service des minorités, des migrants, des jeunes en décrochage scolaire, des personnes âgées, des handicapés etc.

Colloque franco-israélien innovations sociales au service de la solidarité, Assemblée nationale 19 juin 2019 - Université des patientsPar exemple, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu’il existe en France une « Université des patients » ? En fait, une fois expliqué par sa fondatrice Catherine Tourette-Turgis, cela parait évident : à quoi cela sert-il d’avoir été malade si on ne peut pas mettre cette expérience au profit des soignants ? Dans cette université pas comme les autres donc, les malades et ex-malades contribuent à l’amélioration du système de soins. À ses débuts en 2009 clandestine, l’université des patients délivre aujourd’hui un master très officiel en « Éducation thérapeutique » à Sorbonne-Universités.

Pour Driss Aît Youssef, président de l’institut Léonard de Vinci, le décrochage scolaire est non seulement l’antichambre de la délinquance, mais aussi celui de la radicalisation, avec tout ce que cela implique d’adhésion aux thèses complotistes et antisémites. Il y aurait en France 2 millions de NEET (Nor in Education, Employment & Training) [ni dans le système éducatif, ni dans l’emploi, ni dans les stages], soit des décrocheurs. En Israël, des programmes tels que ceux mis en place par Aluma et Tsofen par exemple ont permis de réduire le décrochage scolaire de 50 %, notamment grâce à des programmes novateurs permettant d’intégrer les Colloque franco-israélien innovations sociales au service de la solidarité, Assemblée nationale 19 juin 2019minorités et les populations dites « exclues ».

En 10 ans, Israël a augmenté de 89% la part d’Arabes israéliens faisant des études à l’université. Avec bien sûr des répercussions positives sur l’emploi. Rien que dans le secteur de la high-tech, de 350 employés Arabes israéliens en 2008, Israël est passé à 4000 en 2017.

 

Colloque franco-israélien innovations sociales au service de la solidarité, Assemblée nationale 19 juin 2019 Repenser l'éducation de la jeunesse Institut Léonard de Vinci Institut de l'Engagement Groupe SOSUne association comme Mifras Educational Entrepreneurship Incubator donne des outils aux directeurs de structure pour développer la culture d’entrepreunariat, dès la maternelle ! Car en effet, déclare sa vice-présidente Lilac Wasserman, aujourd’hui, dans les écoles, on n’enseigne pas les compétences qui seront utiles dans les métiers de demain. Il faut donc repenser l’éducation de la jeunesse.

 

 

Comme il faut repenser le rapport de la société à l’emploi des seniors (plus de 65 ans) et des handicapés – 60 % des personnes handicapées en Israël travaillent.

Colloque franco-israélien innovations sociales au service de la solidarité, Assemblée nationale 19 juin 2019 groupe SOS séniors solidarités Orange accessibilité Dr Jean-Marie Vetel

 

1 « Les innovations franco-israéliennes au service de la solidarité, quels modèles pour demain ? Regards croisés franco-israéliens », Assemblée Nationale, 19 juin 2019

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